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LES TABLEAUX FANTÔMES

Détail d'un Tableau Fantôme - Rez-de-chaussée - ©MBDP

L'Histoire du musée Benoît-De-Puydt est incontestablement marquée par la Grande Guerre, qui constitue un tournant important pour ce   « petit Cluny du Nord » qui a du se reconstruire et se réinventer après les bombardements de 1918.

Les Tableaux Fantômes : une histoire singulière

De 1881 à 1912 le conservateur du musée Édouard Swynghedauw réalise une description détaillée et poétique de l’ensemble des collections, comprenant l’important legs de Louis-Henri Hans. Après la destruction de 1918 il ne reste que cinq peintures et un bénitier sur les 81 œuvres de cette donation.

Dans les années 1990 le conservateur Laurent Guillaut retrouve les descriptions des œuvres disparues et les imprime au format de leur taille d'origine pour les présenter dans le musée. La concrétisation de leur absence fait alors naître le concept de Tableaux Fantômes, et cette présentation de notices d’œuvres présentées comme des tableaux dans le parcours permanent est inédit au musée Benoît-De-Puydt.

"Portrait d'Edouard Swynghedauw" - Camille DEBERDT - Bailleul - 1912 - ©MBDP
Mur des Tableaux Fantômes - Rez-de-chaussée du musée - ©MBDP
Affiche Exposition temporaire "Les Tableaux Fantômes #10" - 2020

Entre 2014 et 2018, pour commémorer le centenaire de la Première Guerre Mondiale, le directeur de La plus petite galerie du monde (OU PRESQUE), Luc Hossepied, accompagné par Eric Rigollaud, directeur du Bureau d’Art et de Recherche à Roubaix, et de l’artiste Nicolas Tourte, confie à des artistes le soin d’interpréter ces descriptions, permettant de faire revivre les œuvres disparues de Fantin-Latour, Vigée-Le Brun ou encore Franken...

 

L’ensemble des œuvres contemporaines a voyagé sous forme d’exposition itinérante et a été présentée au sein de lieux comme le Musée de la Piscine de Roubaix ou le Mémorial 14-18 de Notre Dame de Lorette. La 10ème et dernière étape fut celle du Musée Benoît-De-Puydt, où 87 des 93 créations réalisées ont symbolisées comme un véritable « retour à la maison ».

 

Les Tableaux Fantômes, de leur disparition à leur réinterprétation, marquent aujourd'hui profondément l'identité du musée, car ils sont le reflet de l'histoire tourmentée d’une maison et de ses collections.

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